Nos jours heureux

Critique à quatre tentacules...

Nos jours heureux... résolument le coup de coeur de l'été, encore plus après la deuxième vision (à quand la troisième ? résisterons-nous à l'appel de la salle obscure et de nos jolies colonies de vacances ? watati watata le cinéma est avec moi ! ) !

Imaginez... Jean-Paul Rouve, ses bouclettes, ses quatre vingt gosses, son équipe de bras cassés, son cuisinier et Christine (qui a la classe, il ne faut pas l'oublier, contrairement à l'école en juillet 92), balancés dans le Poitou Charentes dont nous aimerions connaître le pourcentage de population, un jour... surtout le rapport hommes/femmes en pourcentage, et aussi morts/vivants. Bref. Des gosses. Des insupportables, des trop choupinous, des hyper actifs, des questionneurs, des branleurs, des casseurs, des belges (belges public chéri mon amoûûûr), des tites nénettes, des casse noix, des casse noisettes, des guitaristes, des paumés, des frustrés, des premiers amoureux, des à se taper la tête contre l'accoudoir...

Mais qu'est-ce qu'ils les aiment... le dirlo et ses bouclettes choupinettes (très important les bouclettes), l'infirmière sans son brevet sanitaire mais avec une gouaille, un enthousiasme contagieux et des tresses pour lutter contre la détresse (gwahahaha), l'animateur trop meugnon qu'on craque tous pour sa masse hyper active de testostérone, l'animateur drôle et cool qui a le sens du mouv' et de la joie de vivre à revendre, le québecois un peu déphasé tout en graisse de bisounours sorti d'un autre siècle (comme ses dents qu'il n'a pas dans sa poche puisqu'il les a... bah vous verrez ), l'animatrice super sexy et sympa mais pas très pédagogique, la chtiote nouvelle avec un balais dans le cul qui lui remonte jusqu'en travers de la gorge et l'empêche de parler (mais avec des bouclettes hélas blondes (à qui de gauche ;-) )... Mimoun le cuisto et son huile (ni de colza, ni d'arachide, et il vient pas de Tchétchénie mais du Maroc, d'où un certain problème à gérer les nems hé oui les nems vous avez un problème avec les nems ? nous non plus)... et Christine qui a la classe... et Achille le conducteur de bus, aux accoudoirs pragmatiques...

Ah ! Les joies des répliques cultissimes qui fusent sans arrêt comme nos rires d'un enthousiasme délirant et communicatif (meuuuuuuh si meuh meuh forever, Cthulhu powa, myxomatose et pipe en bois !)... comment ne pas détester et craquer, dans un même élan jouissif, pour ces personnages, ces têtes à claques d'amis... ces éclats de bonne humeur sertis dans un écrin sans cesse rythmé de trouvailles et de bonne musique... tellement vrais, tendres et drôles... jusqu'à la dernière goutte (de vodka ? )...

Ce film est témoin. Mang... euh, regardez le !

Oui ben je l'ai vu aussi, je n'ai pas autant craqué que toi dessus, mais que même, un beau résumé que voilà Je suis plutôt d'accord avec toi en tout points ...
Et étant moi-même une sorte d'habituée des colos, ça rappelle toute une ambiance, des souvenirs inoubliables etc etc... La colo c'est bien. Un point c'est tout :p ... C'est quelque chose, je dirais presque, qu'il faut avoir vécu au moins une fois dans sa vie que ça soit en tant que mono ou en tant que gamin... Juste pour vivre ça, et peut-être en être dégoûté à vie, m'enfin il faut essayer... ^^

c'est du harcelement

Bouhou, oui!
En plus, après les répliques en live, ils mettent des images sur la Pierre!

C'est mal

Nous devons les chatier

enfin je vois pas bien comment

Je suis sûre que Paul aura plein d'idées de châtiments.










Heyyyy j'ai pas dit que je voulais les subir pour autant.

Bah, on lui demande ses idées, on les notes et...On les teste sur lui, étant donné qu'il fait aussi partie des 'coupables'.




La faucheuse, la faucheuse

Oui, ça aussi, ça peut marcher